LA TABLE DES MATRUS

On a aimé :
L’ambiance calme du restaurant, pas de brouhaha, c’est vraiment très agréable
Les asperges roties, du jamais vu, trop bon
Le marget de canard froid
Les différents pains assortis aux plats
Les tartelettes à la truite en amuse bouches
La liste est trop longue
Bref, nous reviendrons

Une adresse à ne pas manquer pour les amateurs de belles expériences culinaires !

La table des Matrus offre une cuisine novatrice et originale, avec des plats d'une excellente qualité qui surprennent et régalent.

L'équipe mérite une mention spéciale : leurs conseils font preuve d'une grande technicité pour nous guider à travers le menu. On sent une réelle passion et une expertise précieuse. L'ambiance est des plus conviviales, rendant chaque instant agréable et décontracté.

Enfin, les accords mets et vins sont tout simplement parfaits, sublimant chaque plat.

Très belle découverte ! Un chef très doué, aussi bien en cuisine que pour nous parler de sa cave. Des produits de saison cuisinés avec inventivité et des associations savoureuses. Bravo !

Déçus de notre expérience. La plupart des plats n'étaient pas très goûtus malgré la promesse de leurs descriptions.
Et puis nous étions dans une petite salle à la déco inexistante sauf si on considère une pièce en travaux comme décoration. Détail pour les fessiers imposants : passez votre chemin, les chaises en métal sont horribles, on est mieux assis dans une salle d'attente d'hopital.
Bref. Peut-être avions nous trop d'attentes sur cette adresse qui expliquerait en partie notre déception. En tout cas des saveurs il y en avait peu. Sauf le pain. Mention spéciale, qui était vraiment délicieux.

Ligérien depuis toujours, quelle joie de voir un établissement stéphanois intégrer le prestigieux guide Gault & Millau. Une réservation pour six personnes est faite pour le samedi 10 mai 2025 afin de gouter aux promesses de cette table revendiquée « paysanne » et « bistronomique », dixit le média de référence de la gastronomie et de l’hospitalité. Les avis sur les réseaux sociaux semblent dithyrambiques, malgré quelques commentaires beaucoup plus nuancés. Autant se faire son propre avis et comme l’indique l’adage… les goûts et les couleurs… Nous consultons le menu sur le site de l’établissement afin d’être certain que les mets soient à notre goût. Arrivés au restaurant à 20h00, l’accueil est cordial. La décoration dans la salle principale est fort sympathique. Tout commence très bien ! Nous sommes aiguillés dans une salle annexe où nous sommes surpris par un plafond en cours de finition, avec tiges métalliques apparentes ainsi que des plans/plateaux de travail encore emballés à côté de notre table. S’agit-il d’un choix décoratif industriel assumé…? Nous commandons d’excellents cocktails accompagnés de mises en bouche sympathiques. C’est certain, nous allons passer un moment « Gault & Millau » exceptionnel malgré cette décoration singulière « mi-paysanne mi-industrielle assumée ». La carte arrive. Nous choisissons le menue en trois étapes. Les plats sont limités à deux entrées, deux plats principaux et deux desserts. Rien de péjoratif dans « limité » car cela est généralement un gage d’ingrédients de qualité et d’un approvisionnement suivi en cuisine. Fin de l’apéritif ; nous passons notre commande… pas de chance, un des plats principaux proposés ; la caille désossée, n’est plus d’actualité. Certains d’entre nous très désappointés vont opter par dépit pour du porc maturé. La carte des vins est exceptionnelle et sur les conseils du sommelier, nous optons pour un vin blanc qui s’avèrera excellent. Une pléthore de pains savoureux nous est proposée pour accompagner nos plats. Nous commençons donc la dégustation de ce menu en trois temps...De la première à la dernière bouchée nous sommes déstabilisées, démunies, anxieux !!! Mais que nous arrive-t-ils ?! Nos papilles ne seraient-elles pas dignes de cet antre dédié à la sapidité, adoubée par G&M !!! Dans le doute, nous échangeons nos assiettes afin de tester les différents mets à la recherche de cette explosion de saveur qui nous avait été promises. Non, ce n’est pas possible ! Comment six convives avec des goûts éclectiques peuvent-ils tomber unanimement d’accord ?! Un espoir ! Une lueur frémissante et éphémère apparaît dans la saveur d'une purée d’artichauts accompagnant le thon, censé être exempt de cartilage..., bien vite remplacée par le néant gustatif pesant des autres plats. Des entrées aux dessert, en passant par les plats principaux, tout s’avère dilué, insipide. Tout au long du repas, nous avons fait remonter nos remarques en toute courtoisie aux serveurs et serveuses jusqu’au moment de l’addition où le chef de l’établissement nous a fait remarquer, avec désinvolture, que personne ne s’était plaint ce soir-là, que tout était une question de goûts et de couleur. Bref… que nous étions assurément des béotiens. L’hospitalité bien présente en début de soirée s’est changée en arrogance décontractée. Il existe aussi une autre explication peut-être, je dis bien peut-être, que nous étions tous les six, ce soir-là, atteints d’une soudaine agueusie.